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Question écrite : temps de révision pour les épreuves de spécialités en terminale

Question n°6723 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

Mme Béatrice Bellamy interroge M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la pérennisation des journées de révision pour tous les lycées dans le cadre des épreuves écrites de spécialités en terminale. En effet, pour la première fois, ces épreuves se sont déroulées telles que le prévoyait la réforme du lycée. Pour l’épreuve finale de philosophie et pour le « grand oral », qui ont lieu au mois de juin, les élèves bénéficient traditionnellement de quelques jours de révision. Ces journées permettent aussi aux établissement de préparer les salles d’examen. Les épreuves de spécialité du mois de mars sont des écrits fondamentaux pour le baccalauréat, représentant chacun un coefficient 16. Avant que M. le ministre n’annonce des journées consacrées aux révisions pour l’ensemble des lycées, certains établissements avaient d’ores et déjà pris cette décision, d’autres non. Cela constituait une inégalité dans la préparation à ces épreuves et un stress supplémentaire pour certains élèves. De nombreux établissements font état de difficultés à s’organiser avec des décisions de dernière minute. Aussi, elle lui demande s’il a prévu d’édicter des règles claires valables pour l’ensemble des lycées de France, valables pour les années à venir, rendues pérennes pour permettre aux établissements de s’organiser dès maintenant pour les prochaines années scolaires.

Nos artisans ont du talent

Reconnaissance du titre de “maître artisan” avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vendée : salon de coiffure “La Tête ailleurs” au Bernard, le “Soft Atelier et barbier” à Avrillé, la boulangerie/pâtisserie “Brioche & Pâte à choux” à Talmont-Saint-Hilaire.

Question écrite : inégalité de traitement et de valorisation du poitevin-saintongeais

Question n°6716 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

Mme Béatrice Bellamy appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur l’absence d’enseignement du poitevin-saintongeais provoquant de fait une situation d’inégalité par rapport à d’autres langues régionales. Il n’y a aucune ambiguïté et la Constitution l’affirme : « la langue de la République est le français ». Les langues régionales font partie du patrimoine linguistique du pays. À ce titre, de nombreux concitoyens y sont attachés, les pratiquent et les transmettent. Pour certaines langues régionales, le ministère de l’éducation nationale mène une action résolue pour leur enseignement contribuant à leur préservation et à leur valorisation. Il est entendu que les langues régionales, sont les langues qui étaient usitées sur le territoire national avant que ne s’impose le français. Aujourd’hui, l’enseignement s’applique au basque, au breton, au catalan, au corse, au créole, au gallo, à l’occitan-langue d’oc, aux langues régionales d’Alsace, aux langues régionales des pays mosellans, au franco-provençal, au flamand occidental, au picard, au tahitien, aux langues mélanésiennes, au wallisien, au futunien, au kibushi et au shimaoré. L’absence dans cette liste du poitevin-saintongeais, pourtant langue reconnue localement et régionalement, n’est aujourd’hui pas compréhensible. Quelles sont les raisons empêchant l’inscription du poitevin-saintongeais dans la liste des langues régionales enseignées ? Elle lui demande quel travail collectif les associations, les fondations et les historiens doivent mener pour convaincre le ministère de l’éducation nationale de la légitimité de l’enseignement et de la valorisation du poitevin-saintongeais.

JO 2024 : adoption du texte en première lecture

L’Assemblée nationale est au travail ! Je me réjouis de l’adoption du projet de loi JO2024 à une très large majorité. J’ai eu l’honneur d’être la rapporteure de ce texte. C’est une nouvelle marche vers les Jeux Olympiques de 2024.

Si les Jeux olympiques et paralympiques sont la fête des athlètes, s’ils suscitent l’engouement chez nos compatriotes, s’ils sont un moment unique vécu en toute sécurité, s’ils permettent notre rayonnement national, s’ils laissent un héritage conséquent, alors la France aura réussi ses JO.

Visite d’entreprise et échanges avec la FNTR

J’ai visité l’entreprise de transport STRV à La-Chaize-le-Vicomte avec Christine Rambaud-Bossard. Avec les représentants de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers), nous avons eu des échanges riches et éclairants sur leurs métiers. L’occasion de tordre le cou à quelques stéréotypes, de confirmer l’importance économique majeure de cette activité et d’en apprendre davantage sur les difficultés de la transition énergétique. Merci pour l’accueil et les échanges.

Projet de loi JO2024 : à la tribune

Cette semaine, l’Assemblée nationale étudie le projet de loi JO2024. J’ai l’honneur d’en être une des rapporteurs au nom de la commission des Affaires Culturelles et de l’Education. Ce projet de loi prévoit plusieurs mesures spécifiques, des dérogations aux règles normales et certaines expérimentations.

Car oui, dans moins de 500 jours, les JO2024 débuteront à Paris. La France doit se montrer à la hauteur de ce moment exceptionnel. La préparation des Jeux Olympiques passe par leur acceptabilité par la population, par l’engagement des volontaires et par la mobilisation des territoires. Pour etre acceptés, les JO doivent changer la France en mieux et transmettre un héritage moral, urbanistique et sportif, aux générations futures.

Réforme des retraites et utilisation du 49.3 par le Gouvernement, ma réaction

Je souhaitais vivement que nous allions au vote. Je souhaitais que chaque député puisse se positionner en responsabilité, face à ses responsabilités et à ses engagements. C’est donc un jour de déception.

Le Gouvernement a décidé d’engager sa responsabilité en application de l’article 49.3 de la Constitution. C’est une décision extrêmement difficile dont personne ne doit se réjouir. Jusqu’au bout, la Première ministre a tenté de convaincre, a cherché des compromis et les chemins d’une majorité au terme du processus parlementaire.

Dans le contexte économique qui est le nôtre, devant les difficultés qui s’annoncent, la réforme est nécessaire. Je crois profondément dans notre système de répartition et de solidarité intergénérationnelle. Les Français y sont attachés. C’est ce que défend ce projet de loi qui n’est pas le projet initial du gouvernement. Il s’agit d’un texte de compromis issu du travail des parlementaires après plus de 175 heures de débat.

Les députés Horizons y ont pris toute leur part. Nous avons défendu et obtenu la prise en compte des « travaux d’utilité collective » et des dispositifs similaires. J’ai œuvré pour que ce texte soit équilibré et répare une réelle injustice en portant un amendement sur les carrières longues pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.

Les probables motions de censure permettront un temps d’expression et d’exercice de la responsabilité de chaque député. Ensuite, la société française aura besoin d’apaisement.

Question écrite : comptabilisation des enfants de moins de 3 ans dans les prévisions d’effectifs

Question n°5736 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

Mme Béatrice Bellamy interroge M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la comptabilisation des enfants de moins de 3 ans en Toute petite section dans la prévision des effectifs de rentrée. L’article L. 113-1 du code de l’éducation prévoit que les enfants de moins de trois ans sont comptabilisés dans les prévisions d’effectifs d’élèves pour la rentrée tant au niveau national que dans les académies. L’accès à l’école pour un enfant avant ses trois ans est une chance pour son éveil et son épanouissement, notamment lorsque celui-ci n’a pas pu fréquenter d’accueil collectif au préalable. C’est une chance également pour sa famille et pour sa future réussite scolaire. Mme la députée est régulièrement saisie par des directeurs, notamment d’écoles rurales de Vendée, sur la difficile prise en compte des Toutes petites sections dans les prévisions d’effectifs prévisionnels réalisées par le directeur académique des services de l’éducation nationale. La prise en compte ou non de ces effectifs joue dans l’ouverture ou la fermeture d’une classe. Le mode de calcul des effectifs scolaires pour les Toutes petites sections semble à la fois confus et mal vécu. Il fait naître ainsi de nombreuses interrogations de la part des professionnels et des élus locaux. Aussi, elle lui demande s’il peut éclaircir la méthode de comptabilisation des Toutes petites sections dans le cadre de la préparation de la carte scolaire et permettre de mieux prendre en compte les enfants de moins de trois ans dans les effectifs prévisionnels.

Question écrite :  Situation des classes multi-niveaux dans les écoles rurales

Question n°172 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

Mme Béatrice Bellamy alerte M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la situation des classes multi-niveaux dans les écoles rurales. Dans de nombreux territoires de la République et notamment ruraux, l’école publique est, avec les services municipaux, l’un des derniers services publics encore présents. Les Français y sont donc naturellement très attachés. Chaque fermeture de classes alimente une concurrence entre l’urbain et le rural et nourrit un sentiment d’abandon. Dans nombre des communes rurales, l’école publique est composée d’une ou deux classes comportant de nombreux niveaux d’enseignements. Cette situation peut être rendue indispensable par la taille limitée de l’école mais elle est aussi la conséquence de fermeture de classes. Dans le département de la Vendée, l’école de Jard-sur-Mer, 2 600 habitants, en est une illustration. L’école publique, maternelle et primaire, accueille 52 élèves scolarisés dans deux classes. Chacune de ces classes compte 5 niveaux d’enseignement, de la très petite section au CP pour l’une, du CP au CM2 pour l’autre. Cette situation n’est pas unique. Si le multi-niveaux est rarement un handicap et qu’il est souvent une force par les interactions pédagogiques qu’il permet, une telle répartition avec plus de 24 élèves par classe nécessite une autonomie importante et peut être un frein aux progrès pour les enfants les plus en difficulté. La problématique n’est donc pas le multi-niveaux mais bien l’effectif des classes. Une situation à 28 élèves dans des classes à quatre ou cinq niveaux d’enseignement n’est pas satisfaisante pour un service public de qualité. Aussi, afin de garantir l’équité républicaine et de lutter contre la rupture territoriale, elle lui demande s’il peut revoir à la baisse l’effectif maximal pour ces classes ou, a minima, permettre l’ouverture d’un moyen humain supplémentaire pour chaque école dans cette situation.

Question écrite : Développement de nouvelles places de formation d’IPA

Question n°5583 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)

Mme Béatrice Bellamy interroge Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche quant au besoin d’accroître les moyens matériels et financiers mis en place dans le cadre de la formation des infirmiers en pratique avancée (les IPA). La formation IPA vise à améliorer l’accessibilité aux soins primaires et à favoriser le suivi des patients chroniques, sous la coordination d’un médecin généraliste ou spécialiste, en ambulatoire ou en établissement de santé ou médico-social. Il est impératif que ce nouveau métier soit développé rapidement et en nombre, eu égard aux difficultés immenses des territoires face à la désertification médicale et aux problématiques d’accès aux soins d’une partie croissante de la population. Ce nouveau métier constitue également une des réponses aux enjeux du vieillissement de la population. Pourtant, seules les grandes métropoles dotées de faculté de médecine proposent ces formations, qui, par ailleurs, comptent à ce jour trop peu de places du fait de l’absence de locaux disponibles et de moyens matériels en plus grand nombre. Ainsi, elle l’interroge sur le plan envisagé pour développer cette formation dans les villes moyennes ; cela permettrait un plus grand nombre d’IPA formés, tout en les maintenant sur les territoires les plus démunis en professionnels de santé.